lundi 10 juillet 2017

Un pantalon sur mesure pour Miss Montélimar

En avril je vous parlais de mon expérience « Miss Montélimar ». J’y participais grâce à Tiffany, une ancienne miss active auprès du comité. Cela a été pour nous, l’occasion pour que je lui réalise une tenue sur mesure.

Mise au point du croquis

La Miss savait exactement ce qu’elle voulait. Mais nous avons 2 univers opposés. Réflexion et la mise au point du croquis, autour de ce projet ont été le plus long. Nous sommes parties sur la problématique simple que Tiffany devait être à l’aise, habillée et sexy. Elle m’a rapidement confié son envie d’un pantalon ou d’une combinaison. Un nouveau défit car je n’en ai jamais fait en dehors de l’école. Très vite elle m’a donné des indications précises pour la forme, les matières... à ce moment-là mon idée de vêtement up cycling a émergé. Tiffany m’a proposé un haut quelle n’arrivais pas à porter. J’ai donc composé avec tout ça, pour que l’on se mette d’accord sur ce croquis :

Le côté technique : le pantalon et le plastron

Pour le patron j’ai préféré travailler sur un patron de base que j’ai transformé. Pour le tracé j’ai pris les informations ici. Je n’ai eu que peu de retouche à faire.  Le pantalon est à patte d’éléphant, coupé dans un crêpe de viscose. Il se ferme sur le côté par une fermeture à glissière invisible. Il est taille haute, cintré par des pinces dos et devant. Trois boutons sur le devant et deux dans le dos permettent de maintenir le « plastron ». Cela donne un effet salopette amovible. Il permet de couvrir le haut qui est transparent.




Le haut

Le haut est donc une réalisation upcycling. J’ai totalement improvisé. Le pantalon étant taille haute, et salopette, je devais enlever le coté blousant du top. Je l’ai donc ajusté en créant 2 pinces dans le dos. Elles se voient par transparence et ajoutent du graphisme. J’ai dû créer une fente au niveau de la taille afin que Tiffany l’enfile sans difficulté. En dessous, une ceinture se noue sur le côté. L’encolure est aussi plus dégager et se finit par un biais.


Un sacré défi ! Quand je regarde les photos je suis plutôt fière du résultat. Un joli projet ou nos deux personnalités se sont retrouvées J

vendredi 2 juin 2017

La fin de l’année scolaire : mise au clair

Le dernier article que j’ai fait concernant l’avancement de mon projet date du 2 novembre. Ça commence à faire ! Ce que j’avais prévu ne s’est pas passé, manque de rigueur ? Sûrement. Nous sommes le 31 mai. L’année scolaire est finie. Mes examens sont passés (bon ok pas tous tous). Le meilleur reste à venir. Et cela m’a permis de mettre les choses au clair.

L’évolution de mon projet

Comme je vous l’ai dit dans ce dernier article, je suis partie sur la création de robe de mariée. Tout au long de ma licence, j’ai travaillé d’arrache-pied sur l’étude de la faisabilité de ce projet : le business plan. Ce dossier est composé d’une étude de marché et d’une étude financière. La première était plutôt concluante car l’offre que je propose n’existe pas / peu dans la région, et est même novatrice dans son approche. Mais le couac est arrivé sur la deuxième partie à aborder.
Dans un cursus universitaire, les choses sont faites les unes après les autres, dans un ordre chronologique et imposé. Alors que la solution est tout simplement d’observer le marché, mais surtout passer très vite à la partie financière. Cela évite de « se fatiguer » à réaliser des recherches qui ne déboucheront sur aucun gain d’argent (ce qui est tout de même le nerf de la guerre). Le marché de la robe de marié est intéressant car ses parts ne cessent d’augmenter, ce qui le rend concurrentiel mais il est donc difficile de s’y faire une place.
Je suis alors revenue sur une vielle idée qui me parait plus porteuse : la création upcycling. L’idée est de faire du neuf avec du vieux, de proposer : des articles, des retouches, des transformations sur mesure.

Ce que j’ai appris

Comme je le voulais, cette année m’a permis de faire le point sur mes envies et mon projet. J’ai évidemment appris énormément de choses d’un point de vue scolaire : gestion, fiscalité, RH, trésorerie … en voyant le verre à moitié vide, et j’ai souvent regretté de ne pas avoir insisté pour la licence mode d’Aix. Mais en voyant le verre plein, le fait d’avoir été dans une section plutôt générale, m’a fait sortir de mes sentiers battus. Au lieu de me sentir en concurrence avec les autres, je me suis sentie à part. Rien de négatif là-dedans, car cela m’a fait me rendre compte de mes valeurs, et j’ai pris confiance comme jamais. J’ai essayé différentes approches, par rapport aux gens, par rapport à mon projet et j’ai grandi. J’ai appris l’entreprenariat, rencontré énormément de personnes, analysé mon passé pour améliorer le futur. Cette année a été réellement éclairante en tout point.

Et après ?

L’après c’est maintenant. Dans un premier temps, je dois valider mon année en septembre grâce à mes nouvelles connaissances et au stage que j’ai commencé mardi. Ensuite, je dois conclure mon année auprès du Pépite oZer de Grenoble. J’espère être encore suivie par eux l’an prochain, mon projet n’étant pas totalement abouti. Après tout ça, les choses doivent se mettre en route pour ce nouveau projet.




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jeudi 13 avril 2017

Retour sur ma participation à Miss Montélimar 2017

Comme j’en ai parlé sur ma page Facebook sur Instagram, cette année j’ai participé à Miss Montélimar. Grâce à une amie, Tifany a été 2eme Dauphine en 2015 et fait partie du comité j’ai été mêlée à l’aventure. Avec mon projet de robe de mariée,  il nous a semblé judicieux que je participe à l’évènement. De plus cette année le thème était … Disney !


Il y a quelques mois :

Au début T été parti sur l’idée complètement folle que j’aillais participer en tant que candidate. Malgré mon âge, ma taille et mes mensurations correspondaient. J’étais super excitée à l’idée de pouvoir jouer l’ovni avec mes tatouages et mes cheveux courts au milieu des minettes. Mais le couac était dans ma précédente phrase : j’ai des tatouages. Pas le genre petites pièces que l’on peut recouvrir : les mastocs en couleur. Bref, j’ai dû renoncer.

Déjà en contact avec le comité, je me suis proposée pour aider la créatrice en chef de l’évènement : Alice Fereri. Elle m’a alors confié que toute les robes étaient déjà en cours de réalisation sauf une : Pocahontas. Je n’en parlerai pas plus et reviendrai dessus dans un prochain article.


Il y a quelques semaines :

Je participe à une des dernières répétitions afin de faire essayer la robe de Pocahontas. Je rencontre enfin les personnes du comité ainsi que toutes les candidates. Des personnes adorables, j’ai été tout de suite très bien accueillie. En passant l’après-midi avec elles, j’ai pu découvrir un petit monde bien chronométré, mais toujours dans la joie et la bonne humeur.

Le jour J :


Tout est fait ! L’ensemble des tenues que je devais faire sont prêtes, j’ai même eu le temps d’en finir une pour moi. Je retrouve les personnes du comité ainsi que toutes les candidates. Ces dernières n’ont pas encore compris mon rôle dans cette aventure, mais elles le comprendront bien assez vite.
Si vous suivez un peu ce blog, vous devez sans doute savoir que j’ai fait des études en métiers du spectacle option habillage. Pendant cette formation, j’ai beaucoup côtoyé les coulisses. Le métier d’habilleuse est compliqué en France par son statut d’intermittent. C’est pour cela que j’avais décidé d’y renoncé avec beaucoup de regrets …  mais lorsque j’ai traversé la porte à côté de la scène, j’ai senti mon sang faire un tour : je me sentais à ma place.

Je me suis joint aux candidates pour me faire chouchouter (maquillage et coiffure). Après une séance photo rapide (que vous verrez prochainement), Tiffany et moi  sommes allées au cocktail, j’ai pu discuter avec Jonas Olousouzian (créateur de robes de mariées qui habille aussi beaucoup de miss). Rapidement, je suis allé voir en coulisse où les filles s’apprêtaient déjà. Les habillages rapides commençaient : laçage de corsage, resserrage, bruler le ruban qui s’effiloche … l’adrénaline des habillages rapides m’a très vite remit dans le bain. Rester discrète et souriante, sortir une petite vanne pour détendre les plus stressées … tout ce que j’avais appris refait rapidement surface. Le comité a tenu absolument à ce que je monte sur scène pour me féliciter. Elles ont apparemment été contentes de moi et j’étais tout aussi contente d’avoir fait partie de l’aventure !

Pour conclure :

J’admets avoir eu certaines réticences. Ce monde-là me paraissait superficiel et conformiste, à l’opposé de mes valeurs. J’admets aussi que sans Tifany, je n’aurais sûrement jamais approché cet univers. Mais, en toute sincérité, j’ai été surprise ! 
Vous pouvez enlever de votre tête tous les clichés que vous vous faites. Il y a une vrai bonne ambiance, de vrai sourires, de véritables rires derrières les paillettes. Il y a même une « culture » miss, que j’ai appris à découvrir tout au long de mon implication. J’ai rencontré des gens adorables, tous très différents, et surtout très ouverts ! Ce qui m’a honnêtement le plus bluffé  c’est l’organisation : tenue d’une main de fer, par une équipe qui se donne à fond pour vendre du rêve au travers de ces élections ! Je ne me rendais pas compte de tous cela avant, je sors réellement enrichie de cette nouvelle expérience.



Alors de tout mon cœur : merci à tout le monde (Tifany, Alice, Corine …)


les photos non signées sont de moi, sinon le reste c'est de Start Climb Studio